Prédéfinis du Peuple

NOM: Guilbert

PRENOM: Iseult

AGE: 31 ans

SEXE: F

RANG: Bourgeoise - Veuve désargentée
Propriétaire d'un négoce de tissu en déroute.

Code:

https://i.imgur.com/eSe3Ujq.jpg

Dame Guilbert pourrait être qualifiée, dans les quartiers moins charmants, de joli petit lot. Elle fut une pimpante blonde, à la silhouette joliment empâtée et au regard curieux dans sa vingtaine. Désormais que la trentaine est arrivée, moultes choses ont changés, sa silhouette déjà, elle s’est affiné et son regard s'est fait plus rude, acéré, lui est tout de même resté son joli minois et sa chevelure dorée.
Elle se vêt de tenue d’une simplicité et d’une modestie forcée de par l’état de ses finances.


Madame est une femme qui avait tout pour avoir le monde, du moins son monde à ses pieds. Malheureusement, quelques coups du sort en ont décidé autrement, elle en a retiré une certaine acidité, et une manie de cacher son sentiment et son opinion, suivant le plus fort. Désormais seule, il lui faudra cependant se décider vite sur la suite de sa situation, les vautours rôdent, une belle femme en difficulté, cela attire les opportunistes.


Il n’y eut rien de particulièrement traumatisant pour la marquer dans sa prime jeunesse, seulement la simplicité d’une vie de bourgeoisie campagnarde. Iseult était la sixième d’une fratrie de huit, il y eut donc quelques lacunes dans son éducation, ses géniteurs préférants faire de ses aînés des pions sûrs, servant un certain maintien ou un avancement de leur statut.

La demoiselle grandit donc insouciante, seulement la joliesse de sa personne fit qu’on envisagea vite de la marier. Le cadet d’une famille cousine fort éloigné, si éloigné qu’on ne pouvait plus réellement se dire cousins, fut négocié, scellant une alliance sans grand brillant. C’est ainsi que la candide Iseult se retrouva à devoir monter à la grande ville (ville au choix).

Elle sembla devenir l’attention du monde un instant, cette adorable blonde venue du fond du Duché. Seulement la chose se dégrada bien vite. Son mari n’avait rien d’un prince de conte, commençant à la malmener puis la maltraiter.
De plus, l’homme en question, qui avait, grâce à un sale coup du sort, hérité de l’affaire familiale, étant un piètre commerçant. Le négoce se portait donc particulièrement mal.

La vie devient un calvaire, qui ne prit fin qu’il y a quelques mois de cela, de manière pathétique suite à une agression de Monsieur à la sortie de son atelier de tissage, le laissant pour mort dans une ruelle de la ville. Madame de Guilbert se retrouva alors seule, criblée de dettes, mais libre.


Proposé par: La Corruption

Demande(s) particulière(s):

lié à:

NOM: Dalmace

PRENOM: Maric

AGE: 29 ans

SEXE: M

RANG: Bourgeois - Propriétaire d’un bordel en plein
développement; “Le Paon Amoureux” (Ambiance)

Code:

https://i.imgur.com/dPJauVh.jpg

Ni beau, ni laid, voilà comment pourraient le décrire nombre de ses filles. Sont-elles promptes à lui reconnaître un charisme inquiétant, cela tient peut-être à son calme toujours constant quand il est dans son commerce.
Des cheveux courts, châtains, des yeux sombres, un habit sobre.


Le Dalmace est d’une ambition démesurée, vorace. Cette dernière a toujours guidé et guide encore sa vie. Son nouveau projet étant de marier une fille de la noblesse afin de pouvoir toucher de l’intérieur ce milieu qu'il s'imagine de faste et d'opulence. Seulement il n'est pas dupe qu’un tenancier de tripot, si couru soit-il n’est pas réellement un bon parti.
Outre cela, c’est plutôt un homme calme, pragmatique, souvent dur, mais parfois d’une compréhension surprenante. Il est plutôt bon prince avec ses gagneuses, sans aucun excès, après tout, elles sont là pour remplir ses caisse et pas les vider.


Fils d’une ribaude et de son maquereau, le petit Maric s’est tout de suite retrouvé orphelin de mère, cette dernière ayant eu la désastreuse idée de mourir des suites de son accouchement. Le tenancier comptait donner le marmot au temple jusqu'à ce qu’il découvre que c’était un garçon, lui qui n’avait toujours eut que des filles avec son épouse, il se retrouvait affublé d’un petit mec, bâtard certes, mais un garçon, un futur homme.

Ne pouvant ni le reconnaître, ni se résoudre à l’abandonner, il avait laissé ses catins l’élever, parfaisant son éducation lors de ses moments libres, une éducation stricte dans laquelle se mêlait les espoirs et les ambitions d’un homme qui n’accomplirait jamais ses rêves.

Mourant, alors que son garçon avait dix-neuf ans, il lui vendit son commerce pour quelques sous-symboliques, afin que ses filles légitimes ne perdent pas l’affaire ou ne la revendent à un parfait inconnu.

À peine aux commandes, le gamin tenta d’imposer sa marque, la pâte. Le bordel n’était pas très réputé, toutefois pas vide non plus, seulement les changement amenèrent le tripot au bord de la fermeture.

Il fallut beaucoup de culot et l’aide de la doyenne des catins pour remettre l’affaire à flot et la faire croître jusqu'à sa notoriété actuelle.


Proposé par:  La Corruption

Demande(s) particulière(s):

lié à:

NOM: Almeric

PRENOM: Thyssaia

AGE: La trentaine

SEXE: Féminin

RANG: Bourgeoise
Maître Espionne de la la Toile des soupirs

Code:

[b]https://i.imgur.com/o6PTmp8.jpg[/b]

Thyssaia est une jeune femme dans la force de l'âge, d'une taille plus qu'honorable, blonde et dotée d'un petit sourire que certains pourraient qualifier de « glaçant ». Particulièrement doué dans ses activités, Thyssaia est sans conteste une maîtresse dans son art, capable de se fondre dans la masse et d'adopter n'importe quelle apparence pour accomplir sa mission, si bien qu'il est quasiment impossible de la croiser deux fois avec la même tenue.



Calculatrice, Thyssaia est une femme qui a toujours plusieurs coups d'avance sur les personnes qu'elle espionne ou qu'elle fait espionner. Elle sait toujours où et quand agir, mais surtout comment se faire discrète et obtenir ce qu'elle veut. C'est une jeune femme froide qui s'exprime peu, mais qui lorsqu'elle le fait, fait preuve d'un pragmatisme à toute épreuve ce qui la rend particulièrement efficace.



Thyssaia est la fille unique d'une vieille famille de la bourgeoisie rapidement tombée dans l'oubli à la mort de ses morts. Orpheline très jeune, elle n'a pas eu d'autre choix que de vivre de petits larcins pour se nourrir, adoptant très vite la capacité à se fondre dans la masse pour dérober argent et nourriture ou pour échapper à une patrouille la surprenant en train de chaparder. Elle attira l'attention des autorités lorsqu'elle proposa des informations compromettantes en échange de sa liberté. Oser faire une telle proposition attira inévitablement l'intérêt des plus puissants, car pour beaucoup de personnes influentes, le savoir était synonyme de pouvoir.

Heureusement pour elle, ce petit coup d'éclat attira l'attention de la famille ducale, qui lui fit une proposition qu'elle ne pouvait pas refuser.

Proposé par: Amnésie

Demande(s) particulière(s):

lié à: D'une manière assez distante à Desmond de Louvière

NOM: Premon

PRENOM: Maurine

AGE: 26 ans

SEXE: F

RANG: Garde - Soldat (ville et noble d'affiliationau choix)

Code:

https://i.imgur.com/RKGYjPa.jpg

Un visage plutôt fin, sans être d’une grande délicatesse, parée d’une chevelure noire attachée toujours bien serrée et aux yeux d’un bleu-vert, surplombant un corps relativement massif, musculeux, pour une femme. Maurine n’est clairement pas dans les canons de beauté de sa société, mais elle n'est pas dénuée d'un certain charme avec son joli sourire.

Opiniâtre et bosseuse sont sûrement les deux adjectifs qui la décriraient le mieux. Elle en veut, elle tient à sa place et surtout elle tient à monter en hiérarchie, et si pour cela, elle doit en faire trois fois plus que les hommes elle le fera.

Née dans une famille au service du noble dont elle rejoindra l’armée plus tard, elle est une parmi plusieurs filles et uniquement des filles. Ses parents très reconnaissants et respectueux de ce que faisait leur maître pour eux et les autres ont absolument voulu offrir un de leurs enfants à la garde.

Maurine fut choisie parce qu’elle était la plus robuste. C’est donc tout naturellement qu'à ses seize ans elle fut envoyé à la caserne pour se faire enrôler. Elle n’y alla pas en traînant les pieds, son père lui ayant toujours répété qu’aller servir son seigneur serait sa place et un honneur pour elle, plus encore d’avoir été choisie parmi ses sœurs.

Proposé par: La Corruption

Demande(s) particulière(s):

lié à:

NOM: Warin

PRENOM: Aubery

AGE: 25 ans

SEXE: M

RANG: Mercenaire solitaire

Code:

https://i.imgur.com/CTyzIst.jpg

Warin est un grand gaillard bien bâti, bardé d’un certain nombre de cicatrices, sans qu’une n’ait eu le mauvais goût de le défigurer. Son équipement n’est pas toujours de prime jeunesse, mais il essaye tout de même de le rendre le plus présentable possible. Sa stature et sa jolie trogne ne sont pas pour déplaire aux donzelles et inspirent une certaine confiance de par l’aplomb qui s’en dégage.

Pas vraiment maniéré ou à cheval sur les principes de politesse, Aubery est un homme simple, qui parfois se plaît à jouer au simplet, surtout quand ça lui permet de se sortir de situations délicates. Cependant, dès qu’il s’agit de travail et surtout de travail bien rémunéré, le pseudo-imbécile disparaît immédiatement, pour laisser place à un homme sachant très bien ce qu’il vaut, ce qu'il veut ou ne veut pas faire.

Gamin des rues, il ne se souvient plus vraiment de sa mère, il se souvient surtout que dès qu’il se faisait attraper, on le ramenait chez une certaine Auberey, qui n’était visiblement jamais dans cette mansarde dans laquelle on le traînait inlassablement. C’est de là qu’il à fini par tirer son nom n’ayant plus souvenir d’avoir un jour entendu celui qu’on lui a donné à la naissance.

Il grandit avec les autres mômes des rues jusqu'à une dizaine d’années, où il fut chopé par un garde pour vol. L’homme voyant l’état pitoyable du gamin et face à l’absence encore une fois de l’Auberey, il décida de l’abriter un soir, puis un autre, puis encore un autre…

Le soldat fini par le garder avec lui, lui apprenant à se défendre et à manier les armes, il espérait sûrement en faire un garde tout comme lui, histoire de donner une vie décente à ce môme.

Alors qu’Aubery avait dix-sept ans, son bienfaiteur rejoignit le grand loup en mission pour son seigneur. Seul, le jeune homme choisit de ne pas exécuter la destiné qu’on lui avait choisi, amer que l’armée lui ait pris la seule personne qui semblait s’être préoccupé de lui.

Proposé par: La Corruption

Demande(s) particulière(s):

lié à:

NOM:Trenrir

PRENOM:Cassandre

AGE: La vingtaine passée

SEXE: Féminin

RANG: Guérisseuse itinérante

Code:

https://i.imgur.com/xFe2MRn.jpg

Blonde avec des yeux bleus, Cassandre pourrait se faire remarquer si elle n'avait pas plutôt envie de se faire oublier. Tout chez elle dans la moyenne.

On ne peut pas se sortir intacte que ce qu'a traversé la jeune femme et elle n'en ait pas sorti intacte. D'un tempérament plutôt calme et réservée et peut-être sujette aux crises de panique, surtout quand elle se trouve dans de petites communautés perdues dans la nature. Les grandes villes l'apaisent.
Cassandre a également peur des loups, ce qui peut être paradoxal puisqu'ils ne sont pas chassés et ne sont ni agressif, ni une menace pour l'homme en Auven. Mais, cela vient d'événement plutôt récent de son histoire.

De fait, la blondinette est un peu perdue dans sa foi en tant qu'ancienne prêtresse terrifiée par la répression de son dieu.

La vie de Cassandre avait commencé comme bien des vies.
Elle avait au moins une grande sœur, Hélèna avec qui elle allait échouer à Grivaudant en compagnie de leur père. Leur mère était morte d’une fièvre quand les deux filles étaient relativement petites, d’ailleurs, leur père aussi avaient failli y passer. Mais, finalement, il s’en était remis.

Avait suivi une errance, souvent dans les domaines frontaliers des terres sauvages, là où on n’était pas très regardant sur qui chassait quoi.

Puis, elle était arrivée à Grivaudant quand elle avait à peu près quatorze ans et sa sœur plus de seize ans. Un an plus tard, elle devenait novice du prêtre Geoffroy qu’elle admirait pour être un tel soutient à la communauté. Elle aussi voulait aider, elle aussi voulait soigner, apaiser les maux, calmer les esprits. Elle était un peu âgée pour cela, mais ce n’était pas très grave, elle apprendrait plus vite s’il le fallait.

Mais, la vie si douce s’était corsée. Hélèna s’était laissé séduire par l’un des fils de Menel, l’homme qui faisait office de Bourgmestre dans ce trou perdu, c’était juste le plus ride des paysans. Si Cassandre était contente pour sa sœur, son père voyait ça d’un mauvais œil, il trouvait que le jeune homme mettait « de sales idées » dans la tête de sa sœur.

Au début ça n’avait semblé rien, quel père ne se serait pas méfiant qu’on tourne autour de l’une de ses filles ? Puis Geoffroy aimait bien Menel, alors Cassandre ne se méfiait pas vraiment.

Puis, ça avait salement dégénéré. Ça avait commencé par des cris, des mots entre Hélèna et leur père, Kharic. Ça s’était poursuivi par une interdiction de revoir le joli cœur, qui n’avait pas été suivi. Ainsi, ça s’était fini en pugilat pur et simple et le garçon n’en était pas sorti indemne, on disait pudiquement « qu’il n’était plus tout à fait le même ».

On avait banni son père, ça commençait à chuchoter sec dans leur dos, mais Hélèna n’avait rien lâché, toujours amourachée.

Les attaques de la bête avaient commencé à en début d’automne, elle avait frappé tellement près, tellement fort, que Cassandre ne s’en souvient pas. Elle sait juste qu’on l’avait retrouvé inconsciente, couverte d’un sang qui n’était pas sien, dans les bois. Hélèna, elle avait été retrouvée dévorée.

Les quelques mois jusqu’au début de l’hiver sont un brouillard flou fait de brides de souvenir incomplet. Geoffrey la droguait avec l’intention de tuer à petit feu « par précaution ».

Après les événements de Grivaudant Cassandre n’était pas resté, elle avait juste disparu et n’avait plus remis les pieds dans un temple.

Elle rêverait d’ouvrir une échoppe d’herboristerie dans une grande ville, mais sans ressources suffisantes, elle vit de ce qu’elle sait faire, mais ne s’attarde jamais trop sur les routes, au cœur des campagnes sauvages.


Proposé par: La Corruption

Demande(s) particulière(s): lire le petit résumé de la situation initiale de l'Evénement qui se trouve juste ci-dessous, merci

Info évènement:

lié à:/

NOM: Wolken

PRENOM: Sven

AGE: Dans la vingtaine.

SEXE: Masculin

RANG: Ouvrier agricole / Chasseur
Et un peu tout ce qui ne demande pas trop de qualifications

Code:

https://i.imgur.com/HDXeboi.jpg

Sven à plutôt une belle gueule, c'est vrai, même s'il n'a rien particulièrement remarquable. Brun aux yeux bruns, encore relativement intacte, sans cicatrice particulièrement visibles ou marquées, dû à son âge relativement jeune. Il a le physique des gens de labeur.

Avant, Sven était plutôt le genre de type un peu roublard, pas toujours très droit dans ses bottes tant que cela ne faisait de mal à personne, et plutôt grande bouche. Parfois, ça peut revenir, juste un instant.

Maintenant, après les événements de Grivaudant, et surtout les deux derniers jours de cette affaire, il n’a plus été pareil. Plus taiseux, plus discret et terriblement plus pieux, c’est presque comme si craignait vraiment le courroux du Grand-Loup.

Et pour cause, il l’attendait tous les matins, il en percevait les signes dans tout ce qui lui arrivait.

Cela s’est calmé depuis qu’il a quitté Grivaudant, mais cela ne demande qu’à revenir. Ce qui n’a pas changé en revanche, c'est son respect du Culte et cette espèce de volonté éperdue de réparer les fautes.

Né à Grivaudant, Sven y a passé toute sa vie. Il a grandi dans cet esprit très indépendant et débrouillard des colonies, du conffin des nouveaux domaines. Là-bas, tout le monde peut faire un peu tout pour aider la communauté à survivre et à se développer.

C’est là-bas que son oncle, le père de Jorg, lui a appris à chasser et lui avait offert un très bel arc, décoré de motifs végétaux et d’éclat d’os, dont il se séparera par la suite.

C’était une vie quasi insouciante, loin des affaires qui secouaient le village, comme le bannissement de Kharic, le père de Cassandre, la novice du prêtre Geoffroy. Cette belle tranquillité à commencer à se fissurer avec les attaques de la Bête. On allait chasser la boule au ventre, et au village l’ambiance n’était pas à la fête. C'était tendu, parfois prêt de l’effondrement, mais quelque chose tenait tout cela, peut-être la volonté d’Huvara.

Puis, ils étaient arrivés et surtout, elle était arrivée la rouquine à l’accent étrange. Il avait voulu l’impressionner et, avec Jorg, ils étaient partis en forêt. Ça ne s’était pas bien terminé, elle avait tué un loup.

Elle n’avait sûrement pas fait exprès, un sale reflexe malheureux, mais elle l’avait quand même tué. Elle avait réussi à convaincre Sven de ne rien dire par Jorg, cependant ravisé par la conviction de son cousin, ce dernier n’avait rien dit.

Ça ne s’était pas arrêté là, elle l’avait entrainé dans ses affaires, le faisant faire le guet pendant qu’elle fouillait dans une remise de cher Menel, l’homme qui faisait office de Bourgmestre. Et même fait faire de la délation.

Sur le coup ça n’avait pas paru si grave, il avait même eu l’impression de faire des choses bien, il semblait d’y avoir quelque chose de vérolé à Grivaudant. C’était le cas, il s’était finalement avéré que la plupart des notables étaient des adeptes du Souffle Primal.

C'est à ce moment-là qu'il offre son arc à Naëlla.

La vie avait tenté de reprendre de son cours dans la petite communauté. Cependant, rien n’avait plus été pareil, même si plus aucune attaque n’avait été à déplorer. Sven ne se sentait plus chez lui, il ne supportait pas de voir les familles qu’il avait participé à priver d’un membre. Il ne pouvait plus aller dans les bois sans penser à la dépouille qu’ils avaient cachée. Il ne supportait plus les regards remplis de reproches de son cousin.

Alors, il était parti, il était allé découvrir d'autres horizons, chercher un pardon, que ce soit le sien ou celui d’Huvara.


Proposé par: La Corruption

Demande(s) particulière(s): /

lié à: Naëlla Ka'lion d'assez loin cela dit.

NOM: Gibouin

PRENOM: Ansoald

AGE: 31 ans

SEXE: M

RANG: Chef pilleur des terres sauvages.

Code:

https://i.imgur.com/xZaYz6Q.jpg

Grand, musclé, il a un air légèrement trop gentil pour le réel commerce auquel il se livre. Impression trompeuse. Des cheveux et une barbe drus d'un noir parsemé de quelques cheveux tournant doucement au gris. Des cicatrices démontrent de sa vie mouvementée.
Il est souvent sale, couverte de sang et de terre. Lui et ses hommes ne faisant un effort que lorsqu’ils doivent se rendre en ville pour commerce « honnêtes ».

Violent, un soupçon sadique, inconditionnellement épris de liberté à désirer mener sa vie en tant que seul et unique décideur de ce qui régit cette dernière. Ansoald est un esprit aussi brutal et primaire qu’il est libre et malin.

À la tête d’une quinzaine d'hommes régulièrement renouvelés de par la rudesse des conditions de vie, il sait s’imposer et réprimer les mutineries.

Sa vie fut celle d’un gamin des campagnes proches des frontières comme il y en avait tant d’autres. Une vie rythmée par les aller et venue de la corruption, des veilleurs et des hommes d’armes, qu’ils soient à la botte du seigneur ou de la milice.
À chaque fois il fallait se plier aux indications, même parfois donner une vie et pour quoi . Toujours une forme de violence.

Puis un jour, sont arrivé des pillards, des hommes qui venaient de la forêt, ça faisait quelques mois qu’on entendait parler d’eux. Ils ont tout saccager, tout ravager, pire que la corruption. Ils sont reparti avec tout ce qui pouvait être vendu, deux trois donzelles et une demi-douzaine jeunots, le plus costaud. Ansoald en faisait partie.

Ils s’étaient enfoncé dans les terres sauvages à journée et demie de marche du village et une grosse demi-journée de la frontière. Là il y avait un ancien hameau de bucherons, des ruines retapées à la va-vite derrière d’épaisses palissade en bois. Il devait y avoir une grosse vingtaine de personnes qui « vivaient » là.

La suite était facile à comprendre, lui il était pour devenir comme eux. Les jours étaient rude pleins de coups. Les nuits terrifiantes chaque bruit pouvant être le dernier qu’il n'entendrait jamais, parce que la corruption pouvait les prendre à tout moment. Parfois des gars revenaient de la chasse infectée. La folie et la rage qui gagnant au fil des semaines leurs regards.

Beaucoup des mômes étaient mort, d’un mauvais coup, où se laissant mourir ne supportant pas ce qu’on les obligeait à être, mais Guibouin y trouva son compte, cette vie, sans maître le laissait exprimer cette violence, née de son enfance rude. Ils avaient donc commencé à devenir partir en raid, devenir un membre de cette troupe crainte.

Puis un jour il voulut plus, être plus libre encore. Il défia donc le chef.


Proposé par: La Corruption

Demande(s) particulière(s):

lié à:

NOM: Agarde

PRENOM: Alchima

AGE: Entre 25 et 30 ans

SEXE: F

RANG: Diseuse de bonne aventure, cartomancienne.

Code:

https://i.imgur.com/W0lDDua.jpg

Avant de la voir, souvent on l’entend, les babioles autour de son cou teintent d’un entrelacement de son métallique plus ou moins faussé ou aigu. Puis elle apparaît, une face ronde, joliette, des cheveux bruns tirant sur le roux, souvent tenue par un foulard d’étoffe trop précieuse pour l’allure d’Alchima, une peau claire et deux yeux verts perçants.

Au début, les cartes, s’était surtout une arnaque, elle disait aux gens ce qu’ils voulaient entendre, des banalités, mais alors que quelques-unes de ces « prédictions » se sont fait plus ou moins exactes, elle a commencé à y croire. Maintenant, l’Agarde est persuadée que tout ce qu’elle raconte va se produire à plus ou moins long terme.

Depuis toujours elle comprend les gens en les regardants, c’est quelque chose qu’elle a appris pour savoir à qui elle avait à faire et le prendre au mieux par les sentiments. Douce, la plupart du temps, avec ses clients, psychologue, elle devient vite revêche et dure lorsqu’on remet sa parole en doute.

Alchima est née d’une prostituée plutôt prisée d’une ville provinciale. Elle eut le droit à une nourrice, un toit un environnement plutôt stable avec une mère aimante… du moins quand elle ne devait pas s’occuper de quelqu’un d’autre.

Lorsqu’elle le pouvait sa génitrice la prenait sous son aile, elle expliquant tout ce qu’elle avait appris de la nature humaine au cours de ses années de pratique. Comment se comportaient les gens, pourquoi, comment les amener à certaines émotions. Tout ne rentra pas tout de suite car une enfant ne pouvait pas tout comprendre, mais petit à petit, à force d’écouter, de voir d’essayer, elle apprenait à lire dans ses interlocuteurs.

Sa mère était « amie » avec quelques autres cocottes des bons quartiers, lors de leurs quelques jours, sans rendez-vous, elle leur tirait les cartes autour d’une infusion. La petite était fascinée par ses moments, sa maman n’était plus vraiment sa maman, à ses yeux elle était une sorte de messagère divine, par le biais de ces bouts de parchemin rigides aux jolis dessins.

Mais sa mère n’eut jamais le temps de lui apprendre proprement.

La jeune fille avait quinze ans lorsqu’une violente dispute éclata entre sa mère et l’un de ses clients qui l’entretenait avec force générosité mais qui en contrepartie était d’une terrible jalousie. Ça avait mal fini. Personne à par Alchima ne semblait pleurer sa mère, battue à mort.

Foutue à la porte avec quelques affaires de sa mère qu’elle avait réussi à sauver, il fallait qu’elle trouve un moyen de subsistance. Elle avait des cartes, des souvenirs de phrases toutes faites et elle comprenait les gens …


Proposé par: La Corruption

Demande(s) particulière(s):

lié à:

NOM: Menescalcir

PRENOM: Ordéric

AGE: La bonne quarantaine bien tassée

SEXE: ♂

RANG: Peuple.

Code:

https://zupimages.net/up/23/28/ih2t.jpg

De ce que se souvient Isabelle, son père était un homme sec à l'allure saine de cavalier endurci. Une musculature faite pour endurer plutôt que pour se battre. C'était un paysan fin à la force explosive, capable de canaliser aisément les montures les plus fougueuses et les débris de tavernes les plus rancuniers. Ce n’est pas un soldat bâti à porter l’armure et l’épée mais, surtout quand il est à cheval, il dégage une maîtrise qui dégoûte de lui chercher des noises.

Sa fille se souvient quelquefois de son regard clair, lorsqu’il lui racontait quelques histoires pour l’aider à s’endormir. Des yeux bleus. Peut-être verts. Il plaisait souvent aux femmes qui passaient au poste à chevaux pour cet air très céleste qu’il était étrange de croiser sous une couche de crasse.

Depuis la dernière fois qu'ils se sont vus, il a du grisonner et prendre en rides.

Même les plus aguerris trouveront difficilement un « air de famille » entre Isabelle et Ordéric. Et c’est bien normal puisqu’elle n’est pas de son sang.


Isabelle n’a jamais tout connu de son père et comment sa tête était faite. Elle sait juste que c’est un cavalier remarquable, débrouillard, qui lui a transmis des valeurs solides qui n’en feront pas un bandit ou un criminel de grands chemins, sauf justification à amener.

Comme elle, il était assez taiseux. Du genre à faire plutôt qu’à promettre et à agir plutôt qu’à dire. Droit dans ses bottes, il peut paraître dur avec les gens et les bêtes, mais il est très juste.

De ce que sa fille s’en souvient, il n’est pas du genre à suivre les règles sans les remettre en question. Il avait souvent un temps d’avance sur les évènements et une connaissance aiguë des plantes et des saisons. C'était de ces stratèges qui ne s'avouent pas. Pourtant, placé au bon endroit et au bon moment, il pourrait faire la différence aisément.

La seule chose qui était évidente, chez lui, malgré la rigueur de ses mots et de son éducation, c’est l’amour qu’il portait à sa fille unique ; ce qui rend encore plus étrange sa disparition.

Ordéric est né au poste à chevaux qu’il a hérité de son père. Petit, il a perdu tous ses frères et sœurs.

Après une courte carrière militaire pour le comté de Degron, il est rentré pour reprendre l’affaire familiale. De ce qu’il s’est passé lorsqu’il était dans la cavalerie, il n’en a jamais trop parlé et il a tendance à se fâcher lorsqu’on essaye de creuser. Quelques années plus tard, il a rencontré son épouse avec qui a désespérément cherché à avoir des enfants qui ne sont jamais arrivé. Quand un mire est venu leur déposer une petite fille, en leur promettant une discrétion infaillible, ils l’ont accueillie avec un amour inconditionnel. Ils l’ont appelée Isabelle.

Quand il a perdu son épouse, sa fille était encore toute petite. Il n’a jamais flanché devant elle mais, très amoureux, il a mis un temps infini pour faire son deuil. Pour dépasser la peine, il s’est concentré sur l’éducation équestre de son enfant pour assurer la continuité de son affaire. Il en a fait une cavalière intelligente et respectueuse. Un bon petit soldat d’écurie dont il aurait pu être fier.

Mais, un jour, alors qu’il s’en allait vendre des montures de l'élevage à Hugren, laissant Isabelle avec son oncle Sébaste, Ordéric a disparu. C’était en 1388 et, depuis, on ne l’a plus jamais revu au poste à chevaux ou ailleurs. Son étalon, appelée Vendavel, est rentré seul avec une selle vide. Malgré les recherches l’homme n’a jamais été retrouvé. Il s'est volatilisé sans donner de nouvelles tant et si bien qu'Isabelle et Sébaste ont fini par accepter son décès.

Alors, que c’est il passé pour lui, ces dernières années ? Pourquoi n’est-il jamais retourné chez lui ? Dans quelle sombre affaire a-t-il été traîné ? Pour quelles raisons ? Ici, tout est à inventer.

Proposé par: Isabelle Menescalcir

Demande(s) particulière(s):
Pour prendre ce personnage, il faudra compléter l’histoire où elle s’arrête pour Isabelle et expliquer les raisons de la disparition. Qu’à fait son père tout ce temps ? A-t-il été prisonnier ? A-t-il eu un accident qui lui a fait tout oublier ? Qu’est-il devenu aujourd’hui ? Sa disparition était-elle préméditée ? Travaille-t-il toujours auprès des chevaux ou exerce-t-il comme maréchal ferrant, par exemple ? Est-il retourné grossir les rangs d'une armée ?

A noter que, s’il essaye de retourner au poste à chevaux après le printemps 1393, il ne trouvera qu’un charnier, signe que La Corruption a frappé. Seule Isabelle y a échappé. Il ne sait pas que sa fille a été amputée.

lié à: Isabelle Menescalcir

NOM: PETIT

PRENOM: Prestige

SURNOM: Bouclette

AGE: Un peu moins de la trentaine

SEXE: Femme

RANG: Couturière

Code:

https://www.zupimages.net/up/23/33/oe45.jpg

La Muse avoisine les un mètre soixante. Elle n’est pas très haute et ne bénéficie pas d’une carrure particulièrement athlétique. Son apparence est soignée. Elle aime les beaux vêtements et n'hésite pas à s'en confectionner.

Sa chevelure est rousse, douce et encadre un visage que l'âge ne semble pas ternir. Ses bouclettes ondulent au rythme de ses pas rarement assurés. Son être tout entier est un hymne à la beauté et à la fragilité. Aucune cicatrice ne vient ternir son teint blafard et un joli pendentif orne son cou.


Prestige est une jeune femme assurément calme. Méfiante aux premiers abords, elle peine à attribuer sa confiance à autrui. C’est une pince sans rire, souvent qualifiée de beauté froide. Elle laisse très rarement voir ses sentiments, pour peu qu’elle puisse ressentir quelque chose.  

C'est en la compagnie de Honoré qu'elle se dévoile complètement, mutine, bonne vivante. A ses côtés, elle se sent invincible et est capable du meilleur... comme du pire.

Née entre les années 1364 et 1367 à la campagne, Prestige est l’ainée d’une fratrie recomposée de trois enfants. Là où Honoré a perdu sa mère en 1368, Prestige a perdu son père la même année. Elle en garde très peu de souvenirs.

Sa mère, endeuillée, n’a pas tardé à fréquenter différents hommes. Certains soupçonnent l’ancienne veuve d’avoir assassiné son mari. La "légende" n’a jamais été élucidée et la mère de famille accouchera d’un petit garçon de sa précédente union début 1369. Prestige a donc un frère et un demi-frère, né d'une autre union dont personne ne connaîtra le père, dû aux mœurs très légères de leur mère.

Vers ses dix ans, Prestige s’intéresse à la couture. Elle épaule sa mère sur différentes réparations, créations et se prend d’amour pour cet art, c'est ainsi qu'elles parviendront à faire vivre très modestement le foyer familial.

Peu de temps après, sa mère s'entichera d'un homme aux mœurs lui aussi légères.

En 1379, Prestige fait la rencontre du jeune homme qui bousculera sa vie à tout jamais. Trainée par son beau-père dans une taverne, elle oscillera entre jeux de dés, cartes avec son nouvel ami et soutien à son beau-père ivre. Elle l'aidera à retrouver le chemin de la maisonnée à de nombreuses reprises. En contrepartie, sa mère achètera Prestige en lui offrant différentes étoffes pour confectionner davantage de créations.

C’est durant cette même année qu’elle va se renfermer, se dédier à la couture. Elle qui était, comme tout enfant, plutôt joviale, serviable et bonne-vivante, va se mettre à détester tout particulièrement la gente masculine... excepté Honoré.

En 1384 Honoré lui fait une première demande en fiançailles, elle esquive, lui file entre les doigts lui indiquant qu’elle est beaucoup trop jeune pour ça mais qu’ils en reparleront plus tard,

En 1387 elle fait la rencontre d’une femme dénommée Natalia qui va l’endoctriner. Elle lui laisse croire que ailleurs, la vie est plus belle que ce qu’elle a connu jusque à maintenant. Qu’elle mérite mieux. Ensemble, elles planifient un petit voyage spirituel pour l’année qui suit. Elle se laisse séduire,

En 1388 elle disparaît trois petits jours durant. Honoré lui fait confiance et ne s’inquiète pas de son absence. Elle reste vague sur les motifs de son départ.
A son retour de voyage, fin d’année 1388 début 1389 elle tombe malade. Honoré soigne, veille et s’isole avec elle. Ils ne savent pas quel mal l’a accablé à cette période. Leurs liens sont renforcés de part l’isolement,

1390 : Honoré retente sa demande en fiançailles et Prestige accepte ! Ils s’étonnent néanmoins de l’infertilité de leur couple mais se promettent de tout tenter, ensemble, pour réussir enfin à construire la famille dont ils rêvent alors que Honoré traine encore dans les jambes de son père, ne quittant pas le nid familial pour autant.

1391 : le père de Honoré met à disposition une parcelle de terre, annexe à la taverne dans laquelle travaille son fils. Le jeune couple monte ensemble une bâtisse, gagnant en indépendance.

1392 : la bâtisse gagne en ampleur, commence à se solidifier. Honoré y passe beaucoup de son temps, aidé par quelques uns de ses amis. Le père de Honoré tente de prêter main forte mais il s'épuise davantage qu'il le souhaiterait. Prestige profite de l'occupation d'Honoré pour vaquer à ses occupations et se prend d'amour, en plus de la couture, pour les plantes.

1393 : Prestige s’écarte pour une nouvelle retraite spirituelle, sans prévenir qui que ce soit (seule ou avec Natalia c'est à votre convenance). Elle laisse son pendentif sur la table de chevet, un oubli maladroit auquel Honoré se rattache depuis. De son côté, elle apprend qu’elle est enceinte de Honoré à cette même période mais sa grossesse se soldera par une fausse couche,

1394 année en cours, Honoré s’acharne à la retrouver tout en se persuadant qu’elle ne reviendra pas. Dualité constante pour le jeune homme, elle choisi ce moment précis pour revenir dans sa vie, changée par les évènements (libres) qui lui sont arrivés durant son absence.

Proposé par: Honoré Benjamin

Demande(s) particulière(s): C’est un personnage central dans l’histoire de Honoré. Le personnage se prête à une ambivalence toute particulière et les RPs pourront avoir différents tenants et aboutissants selon la période à laquelle ils s’inscrivent.
Elle peut aimer Honoré comme s'en être détachée lorsque elle revient dans sa vie en 1394, c'est à votre convenance et à discuter au préalable pour avoir la même direction en tête.
Attention, plusieurs thèmes seront abordés et Honoré ne sera pas forcément tout doux avec elle, notamment lors de son retour.
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