Vous vous égarez à présent en Auven

- Nous sommes du 1er Juillet de l'an 1394 au 1er Juillet de l'an 1395 -
Fraîcheur, grisaille
Chaleur, orages épars
Fraîcheur, pluie
Froid,
neige et glace
La carte de l'enclave
Dernièrement...
[22/04] Mise en place d'une zone temporaire dont le destin est entre vos mains - Plonger dans l'aventure.

[22/04] Varteja a réouvert depuis un an, joyeux anniversaire à lui !

[21/03] Ouverture des candidatures au poste de MJ - Les modalités.

[11/02] Donnez votre avis - Sondage sur des rôles de MJ.

[11/02] Implantation de nouvelles informations sur Ebris - Lire les nouveautés.

[22/01] Ajout de fêtes suite au concours C'est la fête - Voir les nouveautés.
Les événements importants
En janvier 1395, étant toujours sans nouvelle de la Duchesse de Degron, une régence a été mise en palce en la personne de Konrad de Gueshelle, fils ainé du Gouverneur. Il sera chergé d'évaluer la situation et de trouver une solution plus permanente dans l'année.

Fin été 1394, Hidegarde de Sauran est portée disparue, la Duchesse était partie coordonnée elle même une expédition contre le Marquisat des Terres Sauvages. Aucun membre de sa suite n'est revenu.

En fin d’année 1394 il devient évident que depuis plusieurs mois Lanten fait preuve d’une résistance envers Auven, notamment en instaurant une nouvelle taxe pour faire accoster dans le port les navires en provenance de l’enclave mère.
Les petits potins
Depuis le retour de Mirja de Cauvenac auprès des siens en décembre 1394, l'entente entre les Louvières et les Cauvenacs ne serait pas aussi paisible qu'elle est présentée.

On sait que le cerlgé chasse les hérétiques dans ses rangs, mais il se dit qu'ils n'utilisent pas des methodes très propres.

Avec le renforcement des liens autre Cleyf et Ebris, il y a de plus en plus de ressortissant de cette enclave qui s'aventure jusqu'a la cité ducale. Il paraît même que quelques ouvrage sur le culte des deux dieux se mettent à circuler en ville.

Les chercheurs auraient été chargés d'étudier les propriétés d'une plante en provenance de Lanten, elle pourrait diminuer la toxicité de la Potion.

Pour la première fois depuis 150 ans, le Gouverneur aurait envoyé des émissaire dans toute les grandes cours d'Auven. On dit même qu'il en aurait envoyé à Lanten, Wararst et Ebris.
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Erin Sythia (Terminée)

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Erin Sythia (Terminée)

Erin Sythia
Messages : 12
Date d'inscription : 30/01/2024
Erin Sythia
Erin Sythia (Terminée) 1i0fMer 31 Jan - 18:09

A savoir -
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Métier :
Erin Sythia
Milicienne du Grand Loup - Tanière de Degron
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Erin Sythia

Quiconque prétend n'avoir jamais peur ne connaitra jamais le courage ... et a bien de la chance

URL PERSO

NOM : Sythia

PRENOM : Erin

SURNOM : Poisse-ou-Casse, sobriquet attribué lors de ses plus jeunes années, référence aux deux principales possibilités d’une situation dont l’urgence nécessitait l’intervention d’Erin, souvent dans des conditions de soin peu favorables.

SEXE : F

AGE : 27 ans

RANG SOCIAL : Milice

LIEU DE VIE : La tanière de Degron

Est-il cruel d’affubler de banal un aspect pourtant regardable ? La beauté du simple semble le confirmer et l’opinion n’intéresse que ceux qui la demandent. Erin est donc banale. Le potentiel de sa beauté fane sous son teint pâle, ses paupières pesantes et un nez dont le bout a tendance à vite rougir. Ce dernier détail se manifestant sans la moindre assistance alcoolisée et de manière quotidienne.

Il serait injuste d’attribuer son manque de constitution à son corps seul. Certes, il n’a rien d’imposant, avec son mètre soixante-deux, ou même d’excessivement puissant pour le souligner, mais il demeure sculpté, penchant vers le mince là où il tendait autrefois vers le maigre. C’est dans les pochettes qui soulignent le bleu de son regard que se cache la réponse.

Sa pâleur, son énergie parfois défaillante, les sourires qu’elle aimerait donner plus fréquemment mais qu’elle se fatigue à forcer sont justement dû à cela ; la fatigue. Erin aurait pu être un portrait affublé de belles et hautes couleurs.Ses cheveux roux éclatants auraient illuminé sa toile, son regard bleu profond l’aurait ensevelie sous l’admiration. Mais la poussière a recouvert son teint sans crier gare. Son coloris lumineux ne semble désormais que nuances de gris, alors que d’extérieur, rien n’a changé.

Son flanc arbore également une cicatrice qu’elle recouvre habituellement de bandages, celle-ci a la forme d’une mâchoire canine. Deux trous à proximité de son nombril avèrent la possibilité d’une morsure profonde.

La pensée d’Erin gravite autour de la notion de devoir et de contribution, faisant de son mieux pour trouver sa place dans une société qu’elle ne comprend pas entièrement. Le concept de hiérarchie est d’une importance primordiale pour elle, baignée dans son approche depuis sa plus tendre enfance. Si elle questionne silencieusement les instructions qu’on lui donne, la milicienne qu’elle est n’en refusera jamais l’application. Quant à savoir si sa docilité est forgée de conviction ou de peur, la réponse reste floue, même pour elle.

Bienveillante, Erin aurait pourtant du mal à se qualifier comme quelqu’un de “bien”. Elle essaye de l’être, c’est une certitude, mais le poids des exactions de la milice, malgré les justifications et le “bien commun”, semble se moquer de sa bonne volonté. Intégrée à sa meute, bien qu’elle soit le moins concernée par cela, elle s’est rendue complice de la mise en tombe de plusieurs contaminés, hérétiques ou autres réfractaires dont l’existence était un danger. Elle reste dévouée au siège de la pensée religieuse, mais son remord se manifeste sous la forme de "Et si ...?" intrusifs.

C’est la meute qui l’a accueillie qui rend Erin un tant soit peu courageuse, car seule, jamais elle n’aurait la force de composer avec le devoir qui l’incombe. Lorsqu’elle pense à l’importance de ses camarades, elle réalise qu’ils furent la principale raison de sa toute récente volonté de prolonger son service au sein de la Milice. Par leur travers, elle élude le regard despote de son père avec qui elle partage une relation entre désir excessif d’approbation et violente rancune qu’elle ne sait toujours pas assumer.

Mais plus encore, sa meute est essentielle à son équilibre mental. Depuis ses huit ans, la jeune femme porte un fardeau qu’elle qualifie de “malédiction”, incertaine de quelle autre appellation utiliser. Dans son sommeil, elle entend et voit des apparitions qui ne peuvent qu’appartenir à une machination ingénieuse de la Corruption. Elle décrit ainsi ces phénomènes sur un parchemin enroulé dans sa table de chevet ;

”Ma raison me fait déjà regretter d’écrire ces mots, car je me veux rationnelle, et l’amorce de cette étude me donne plus d’importance que j’en ai. A quiconque lira ces mots, si toutefois cela arrive mais certainement pas de mon vivant, veuillez croire que ma plume n’est pas motivée par le narcissisme. La fréquence de ces manifestations m’est trop alarmante pour ne pas les exprimer, si je ne le fais pas, je suis assurée devenir folle et je tiens à ma raison plus qu’à ma crédibilité. J’espère, en tout cas, avoir cette noblesse. Au nom de la structure, je veux apporter des étapes à ce phénomène pourtant si chaotique lorsque vécu.

La première constante est le sommeil, c’est la nuit qui appelle les apparitions, lorsque personne ne peut les entendre ou les voir. Rares sont les manifestations en plein éveil, même si elles arrivent parfois sous la forme d’une intuition puissante qui tend mes muscles, comme si j’étais dans un danger de mort immédiat et que je l’ignorais. Mais pour autant, je sais que je ne rêve pas lorsque ce que je suppose être la Corruption visite mes nuits. Car la seconde constante est mon réveil, je me réveille sans pouvoir bouger, quelque chose me maintient clouée à mes draps et je peux à peine remuer mon visage, seulement les yeux. Une main invisible fait battre mon coeur à la place de mon corps, et j’ai l’impression de le sentir partir hors de ma poitrine. Quant à la parole, impossible d’articuler, seulement de grogner ou gémir.

Je dédie un paragraphe au troisième phénomène, quand bien même je ferais mieux de ne pas en parler du tout. Mais à quoi bon écrire si je ne le fais pas ? Car c’est “ça” qui me hante, une entité maléfique qui me visite par occasions. Elle ne dit rien, mais j’entends des bruits, un mélange de cris et de grognements sauvages. Si j’ai le malheur d’ouvrir les yeux, je peux la voir prendre forme, devant, au-dessus, sur mes côtés elle apparaît. Une ombre dans le noir, sans visage, mais par tout ce qui est beau, saint, sacré et par Huvara lui-même, je jure voir …”


Les mots s’arrêtent et seules deux tâches humides ponctuent cette description.

Enfance

La famille Sythia se distingue des autres de par leur régularité de la préservation du don des Huvars. Ils sont éparsement dispersés au sein des duchés en cousinades nombreuses, et parfois plus ou moins proches. Ayten Sythia, membre éloigné de cette famille, n'était pas le plus reconnu de ses cousins. Il s'était fait oublier après que son grand-père ait préféré le lignage de son oncle, bénis d'un descendant du Grand-Loup. Alors, il était devenu un garde à Degron, et évolua tant bien que mal dans la maréchaussée pour gagner un semblant d'autorité. Cela porta ses fruits, car il obtint un grade équivalent à celui de chef de section.

Il se retira pourtant temporairement de son devoir pour accompagner sa compagne, Miranda, dans un endroit paisible. Apothicaire de renom étroitement liée à l’ordre des Chercheurs dont elle était membre intègre, une priorité différente la fit s’écarter du chef-lieu Degron. Après avoir affronté l’improbable dans leurs vies, ils eurent un devoir que leur coeur préféra ; un enfant promis à naître. Ils se retirèrent dans un hameau entre Neillion et Degron, doté seulement d’un prêtre à l'âge vénérable.

Leur aîné fut mis au monde sans difficulté, et l’année d’après, Huvara les bénit d’une seconde progéniture. Ils nommèrent cette dernière Erin. Sans trop en parler, Eithen nourrissait l'espoir fou de pouvoir retrouver le respect de ses pairs, fantasmant à l'idée qu'un de ses enfants ne dispose d'un don. Il les chérit alors de tout son coeur, aveugle à la nature véritable de son amour. Ceux-ci le voyaient alors tous les 6 mois, la ville ayant promptement rappelé leur homme d'armes. Les petits grandirent avec leur mère qui occupait ses journées en prenant soin de ses nouveaux voisins, aussi bien qu’elle le faisait avec les ordres armés.

Son mari revint plus longtemps, lorsque le fils aîné atteignit les six ans et sa soeur, les cinq. Il avait entendu quelque part qu'une forte émotion pouvait motiver la transformation. Il trouva le moyen d’énerver son fils par le biais d’une session d’escrime au bâton particulièrement unilatérale. Erin avait reçu pour ordre de rester à côté. Lorsque son frère eut reçu assez de coups et que ses joues commencèrent à devenir rouges, il transmit le bâton à sa soeur.

- Frappe-le, Erin. Et toi, interdiction de lever la main sur ta soeur.

Un autre duel inéquitable, ou plutôt une étrange battue. La fillette crut à un étrange jeu, confondant le sourire impatient de son père avec une blague qui n’était drôle que parce que papa semblait rire. Alors elle s’exécuta, et malmena son frère.

- Plus fort, ma fille !

L’encouragea son père, de sa voix forte. Le tambourinement du bois sur la peau se fit plus intense, jusqu’à ce que l’enfant, acculé, n’en puisse plus de ne pas pouvoir répliquer. Il lui hurla d’arrêter, mais à ses mots se mêlèrent un grognement carnassier. La fierté dans les yeux du père fut palpable, lorsqu’il vit la vraie forme de son louveteau, plus que de la fierté, c'était de la béatitude. Elle fit place à une anticipation hâtive lorsqu’il se jeta sur sa soeur, crocs brandis. Il lui croqua le flanc et la fillette hurla à percer ses propres tympans. Il attendit encore … mais rien.

Après plusieurs longues secondes, il vint forcer la gueule de son aîné à s’ouvrir avant d’essayer de le maîtriser. Miranda sortit de la maison, terrorisée par la douleur qu’elle reconnut être celle de sa chair. Erin n’entendit rien des reproches que sa mère hurla à son père, tout ce qu’elle vit, entre ses larmes, c’était la confusion dans les yeux de ce dernier. Pourquoi cela n’avait pas marché, s’interrogeait-il … la réponse était évidente, mais son frère l'était bien, lui.

Sept ans, la cérémonie du Mélange. Le prêtre du hameau s’était vu fournir, avec l’aide de l’influence du sire Sythia, une jarre remplie de corruption. Il l’avait faite venir spécialement pour Erin, dont le loup intérieur ne s’était pas encore manifesté. Peut-être un retard, ou même une Huva, pensait son géniteur. On piqua le doigt de l’enfant et la goutte tomba. Erin ne vit pas son sang dans la jarre. Son regard avait accroché celui de son père. Elle lut la déception. Un dégoût acerbe, l’expression même du mépris et de la honte émanait de ses pupilles.

Silence, au souper, le soir. Silence de son père, à son départ. Erin était destinée à devenir milicienne. Ils devaient quitter leur campagne et rejoindre à nouveau Degron. Miranda prit leurs affaires et sa fille par la main, et monta avec elle dans la charrette. C’était le début de leur deuxième nouvelle vie. La formation d’Erin trouva pourtant un début encourageant, alors que sa mère avait repris sa place parmi les chercheurs. Elle partit quelques semaines, à peine un mois après sa réintégration.

Elle ramena un pernicieux présent dans son foyer. Son propre diagnostic avait indiqué les syndromes de la Fièvre, mais elle n’en dit rien à qui que ce soit, pas même à son mari, son fils ou sa fille. Ce n’est qu’à la luminescence rouge qui balafra ses bras, plusieurs longues journées après, qu’elle se résolut à confesser à son mari. Il l’enferma dans leur chambre, avec son accord et quitta le domicile sous le regard d’Erin à qui il n’adressa même pas un mot.

Erin parvint à obtenir un retrait temporaire de sa formation, pour rester chez sa mère, plutôt qu'aux quartiers. Pendant plus d’une semaine, son frère revint à la maison lui aussi, plus calme que lors de sa première métamorphose ...mais son père ne rentrait toujours pas. La jeune fille, alors âgée de huit ans, s’occupa de nourrir sa famille et veillait, avec son ainé qui la tenait en froid depuis l’histoire des bâtons.

C’est au neuvième jour que leur géniteur passa à nouveau la porte, désespéré. Il discuta avec Miranda, porte close, puis revint dans la cuisine. Le soir avait levé son voile, Erin avait été envoyée dans sa chambre avec instruction de ne pas en sortir. Les deux hommes, ou l'homme et le loup, demeurèrent éveillés. Elle n’était pas certaine, mais elle avait cru voir des larmes sur leurs joues, en regardant par le battant de sa porte. C’est inquiète qu’elle se força à fermer les yeux.

Des bruits sourds la tirèrent de son sommeil. Cela venait de la chambre de ses parents. Elle sortit à pas de velours de son lit, se rapprochant des bruits qui ressemblaient de plus en plus à des complaintes, puis, des grondements. Doucement, elle ouvrit la porte de sa mère, l’appelant doucement … “Mère ?”.

Une horreur aux mains ligotées, attachée à un crochet dans le mur hurlait, lèvres emplies de bave, yeux injectés de sang. Elle ne la vit se débattre qu’un instant, avant que son frère n'aboie soudainement. Son père se tenait là, derrière lui, une arbalète braquée sur son épouse. Le bois craqua avec violence, et la monstruosité qui possédait Miranda se rua sur elle. Figée par la terreur, Erin encaissa de plein fouet la vision d’un carreau perçant le coeur de sa génitrice. Epinglée au mur en face d’elle, son corps glissa lentement avant de s’immobiliser au sol.

Ses pleurs sortirent en retard, les pulsations de son corps, figées hors du temps, retrouvèrent la raison et apportèrent avec elle, un chagrin confus. L’écho de sa voix brisée résonna contre son propre palais, tentant d’appeler “Mère !”, sans parvenir à prononcer une parole. Un pas en avant et elle se sentit soulevée. La main de son père la plaquait contre le mur elle ne vit pas son visage. Ses yeux la brûlaient, ses tempes formaient un étau autour de son crâne, elle avait l’impression que sa tête ne désirait qu’exploser alors que sa gorge grinça en un cri éploré et strident. Elle ne perçut que la voix de son père, froide et cruelle, sa paume couvrant ses lèvres pour arrêter les hurlements incessants.

- Je t’avais ordonné de rester dans ta chambre ! N’es-tu pas capable de suivre un ordre si simple ?! Tu te prétends milicienne, non ?! Sors d’ici ! Sors, honte de ma vie ! Ta mère a préféré partir que de te supporter en descendance ! SORS !

Il la jeta au travers de la porte et la ferma aussitôt. Erin rampa au sol vers le mur, comme si elle y voyait sa mère bien-aimée appuyée sur sa surface, imaginant pouvoir l’étreindre. Elle se recroquevilla à même les planches en réalisant la soudaine absence d’amour, comme la chaleur d’un feu que l’on étouffe. Il faisait si frais qu’elle en tremblait, si froid qu’elle en perdait sa voix, si glacial qu’elle n’arrivait plus à ouvrir les yeux. Elle se redressa craintivement lorsque la porte se rouvrit et entre des paupières qui troublaient sa vision, elle vit son frère sortir. Même dans ses yeux jaunâtres et bestiaux, elle crut voir une médisance tordue par la douleur.

La Dame entre les Branches

La mise en terre se fit en toute discrétion, la statuette, apposée en silence. Erin fut autorisée à y assister, mais devait rester derrière son père et frère. Cela ne faisait que deux jours que leur mère était partie. Personne ne lui avait rien expliqué, et, comme pour la cicatrice qu’elle porte au flanc depuis ses cinq ans, on lui avait explicitement intimé de ne pas en parler. Ses rêves s’emplirent alors de cauchemars, une période qui rendit extrêmement difficile sa formation à la Milice. Effrayée par tout, la petite semblait bien moins volontaire qu’elle ne l’était peu avant, ce qui lui valut plusieurs gifles mémorables de la part de son père.

La période passa, et les cauchemars s’atténuèrent pour laisser place à des regrets. Qu’aurait-elle dit à sa mère, si elle en avait eu l’occasion ? Elle s’imaginait toutes sortes de scénarios dans lesquels elle lui disait qu’elle l’aimait avant de la regarder paisiblement partir ailleurs. Mais toujours la vision revenait, sa mère, le carreau et le mur. A ses dix ans, son sommeil redevint normal, seulement empreint d’une triste solitude qui s’avérait pourtant plus agréable que la compagnie de ses deux pairs restants. Ils la méprisaient, elle qui n’était pas louve, contrairement à son frère, fierté d'Eithen. Au moins, elle s’endormait plus facilement sans leur présence, loin de sa maison.

Mais cette nuit-là, parfaitement banale après une journée particulièrement intense, elle se réveilla avant le soleil. Ses chevilles, ses poignets, son corps tout entier, sa mâchoire même, tout était immobile. Des cris dans la pièce, des grognements, le bruit du bois qui craque, d’une corde qui grince. Elle a l’impression que quelqu’un, assis sur elle, la maintient de froides mains sur son lit. Ses paupières s’ouvrent, mais personne. La panique monte, une poigne froide dans son thorax lui enserre le coeur et le force à battre plus vite que d’ordinaire. Les cris deviennent plus forts, plus lucides, alors que dans la pénombre, elle prend conscience d’une présence. Une ombre féminine est suspendue en l’air, au-dessus d’elle, bras ballants, tête baissée.

Son regard la transperce, mais c’est elle que regarde l’apparition, sans les voir, Erin sent ses yeux dans les siens. Elle sent qu’elle lui veut du mal, et une froide certitude s’insinue dans son esprit, accélérant les palpitations se précipitant dans ses veines. La silhouette s’approche en flottant, mais sur son lit, l’enfant ne parvient pas à bouger. Elle jurerait alors sentir son haleine, une odeur de bois sec et vieilli puis la voit hurler alors que les échos dans ses oreilles inondent sa raison.

Elle se redresse avec brutalité, s’égosille, tête entre ses mains. Son corps peut bouger ! Tombant sur le côté du lit, ses bras la traînent en vitesse contre le coin de sa chambre. L’aube, timide, éclaire la pièce … il n’y a rien. Pendant deux semaines, elle garda un parfait silence, n’osant plus dormir, scrutant chaque petit coin de sa chambre avant d’aller se coucher, mais elle ne trouvait plus le courage de dormir et se réveillait vite à chaque fois. C’est à cet instant que le corps milicien constata une nette dégradation de ses compétences physiques.

Dans les semaines qui suivirent, les apprentis furent déplacés à un fort du clergé hors du chef-lieu pour des exercices de survie. Erin vit ça comme une chance de pouvoir à nouveau dormir paisiblement, la créature n’oserait pas s’en prendre à elle entourée de tant de personnes. Pourtant, si. Elle vit son visage entre les branches au-dessus d’elle, alors qu’ils dormaient auprès d’un feu dans des paillasses médiocres.

L’un des tuteurs chargé de leur surveillance, intrigué par les bruits d’inconfort provoqués par la mâchoire serrée de la jeune fille, se leva pour voir à quoi elle jouait. Il la vit, yeux grands ouverts, fixés vers le ciel, plus tremblante qu’une feuille sous le vent. Ses gémissements trahissaient une détresse que son regard ne faisait que renvoyer de manière trop convaincante. Confus, le tuteur lui prit l’épaule, essayant de la secouer, poussant sa joue pour qu’elle pivote la tête, mais s’étonna vite de sa rigidité. Sous son contact, elle parvint à se sortir de son état avec plus d’aisance et même à couvrir sa bouche pour ne pas crier. Les larmes ne purent cependant être dissimulées, une fois encore. Elle était en train d’hyperventiler et s’évertuait à le faire le plus silencieusement possible. Par miracle, le tuteur en charge de faire le guet à cette heure de la nuit s’avéra d’une extrême douceur.

Il l’emmena au-dehors du cercle de paillasses où dormaient les recrues. Entre les respirations haletantes et les sanglots, il distingua quelques mots. “Une dame … entre les branches”. Ils parlèrent tous deux, une fois qu’elle fut calmée. Elle le persuada de regarder autour du camp, pour trouver cette dame, mais il ne trouva pas la moindre trace d’une présence étrangère à leur corps. Dans son regard, l’instructeur ne vit pas quoi que ce soit qui ressemblait pourtant à du mensonge … qui sait ce qu’il pensa d’elle à cet instant, mais malgré cela et après s’être intéressé à son vécu, il prit la jeune fille en affection.

Les exercices de survie se déroulèrent alors bien mieux que ce que la fillette aurait espéré, l’instructeur ayant décidé, lors de ses tours de garde, de rester auprès de l’enfant. En trois mois d’excursion, il eut l’occasion de voir le phénomène se reproduire au moins deux fois. Il était désormais certain qu’il se passait quelque chose avec cette enfant, mais il ignorait quoi et était incapable de l’aider autrement que de lui faire savoir sa présence lors de ses crises, pour essayer d’atténuer cette lutte qu’elle vivait seule.

Jusqu’à ses quatorze ans, il suivit sa formation, alternant le rôle d’instructeur et de milicien. Son nom était Hamelin Diern. Il était l’un des miliciens favoris par l’ordre pour entraîner les jeunes recrues, car pressenti pour devenir Alpha, mais il lui fallait faire ses preuves quant à sa relation à l’autorité. Après cinq années sommaires à partiellement jouer les instructeurs, sa patience et ses exploits précédant cet expérience lui valurent la création d’une nouvelle Meute ; la sienne.

C’est Hamelin qui conseilla à Erin de se démarquer des autres en faisant preuve de compétences différentes. Il lui suggéra de se pencher vers la médecine lorsqu’elle lui parla de sa mère décédée qui l’avait encouragée à lire quelques simples ouvrages sur le sujet. C'était lorsque celle-ci avait deviné qu’elle ne suivrait pas son frère dans les traces des Huvars, qu'elle prit cette initiative. L'instructeur Diern parvint même à obtenir de l’un de ses proches collègues, spécialisé dans les premiers secours, d'instaurer une soirée d’enseignement particulier à la jeune fille. Elle s’avéra plus qu’intéressée dans le domaine et disposait de fortes prédispositions qui facilitaient son apprentissage. Hamelin eut tout de même la présence d’esprit d’exiger d’Erin qu’elle fasse ses preuves dans le domaine martial, et on lui trouva une certaine aise avec le tir à l’arc.

Mais personne ne parvint à lui faire tenir une arbalète une seule fois. Dans le meilleur des cas, en brandir une la faisait trembler des chevilles jusqu’aux cheveux. Dans le pire, elle lâchait l'arme, vacillait en arrière et haletait avec une inquiétante vigueur. C'était maladif chez elle, et si Hamelin comprenait le concept d'une crise induite par la terreur, il ne comprenait pas pourquoi elles étaient si spontanées et parfois, avec presque aucun motif ou élément déclencheur. Alors, autant dire que les visions qu'elle disait avoir la nuit lui échappaient complètement.

Grâce au mentorat fourni par Hamelin, Erin parvint jusqu'au bout de la formation. Les instructeurs avait accepté le compromis de lacunes au contact en faveur de capacités médicales et d'archerie. La condition était cependant que la Meute qui l'accueillerait soit à même de la protéger, pour qu'elle ne bénéficie pas au Clergé de manière trop éphémère. Avec ces conditions gravées en tête, Erin devint une membre intègre de la Milice du Grand Loup.

Poisse ou Casse

C'est Hamelin qui devint l'Alpha d'Erin, après lui avoir gracieusement réservé une septième place au sein de sa meute. Toutefois, plusieurs conditions furent posées par le Culte. Temporairement, et pour éviter le risque de perte lié à une novice, on assigna un huitième membre à leur escouade, elle-même spécialisée dans l'intervention médicale sur le terrain. A 17 ans, Erin disposait de bases avancées dans le premier soin, mais on attendait d'elle une compétence plus poussée pour pouvoir stabiliser durablement un camarade critiquement blessé.

De surcroit, la Meute était momentanément et pour une durée indéterminée, stationnée dans les zones les plus sécurisées du duché. La Milice n'avait aucun intérêt à risquer la vie de deux soigneurs dans un même temps. Les missions en extérieur furent donc considérées comme contre-productives pour l'ordre, laissant plus de temps à Erin pour apprendre de sa mécène temporaire. Cette situation se prolongea presque deux ans, le maximum de temps que les ordres pouvaient se permettre d'épargner à la tutrice loin de sa meute.

Ce n'était pourtant clairement pas la fin des études d'Erin, qui fut stationnée pendant une année supplémentaire à la tanière. Le but, après avoir vécu le quotidien d'une meute, était de lui faire pratiquer ses soins dans un environnement stable, loin du chaos extérieur. L'année fut longue, car on hésitait beaucoup à lui passer le fil et l'aiguille et de nombreux soigneurs préféraient plutôt le faire eux-mêmes. Malgré cela, les occasions ne manquèrent pas dans la dernière moitié de cette période, occasions de réussir, ou d'échouer.

C'est l'inquiétude des miliciens à l'idée d'être traités par une novice qui lui valut son surnom. En plus de quelques piqûres et incisions maladroitement faites, cela lui valut son titre, Poisse ou Casse. Les miliciens plaisantaient beaucoup à l'idée de mourir sur la table entre ses mains, fort heureusement cela n'arriva jamais. Ses crises se faisaient plus rares et elle eut la chance de n'en subir qu'une seule lors de l'administration de premiers soins. Ses tuteurs mirent ça sur le compte du manque d'habitude et sa jeunesse relative. Elle se garda bien de leur parler de ses soucis chroniques.

Seulement après que les médecins proches de l'ordre aient donné leur approbation, Erin put rejoindre sa Meute. Cela va sans dire qu'en un an, ils ne l'avaient pas attendu sagement et leurs propres aventures semblaient les marquer. Plusieurs cicatrices étaient apparues sur ses confrères et consoeurs, cicatrices par ailleurs traitées à la va-vite. Elle pouvait se permettre ce genre de jugements, désormais. Par ailleurs, et d'une manière qui lui échappait, ses camarades de meute avaient eu vent de son sobriquet. Ils se firent un plaisir d'en conserver la mémoire.

L'indépendance s'offrit alors à elle ... d'une certaine manière. On lui demandait toujours un compte-rendu semestriel de ses progrès pour s'assurer qu'elle entretenait ses compétences médicales. Il aurait été fâcheux que la vie tumultueuse d'une meute fasse oublier que c'est la survie qui importe. Ce n'est qu'à ses vingt-quatre ans que cette obligation fut levée.

Pendant ses six dernières années de vie, elle approcha du doigt ce qu'était sans doute le bonheur. Hamelin avait pris des rides et ils avaient perdu trois de leurs compagnons. Deux avaient changé de meute, et l'un avait succombé sans que rien ne puisse être fait pour lui. C'est la mort de ce dernier, et les conditions de celle-ci qui rappelèrent à Erin l'ombre qui la suivait. Cloué à un mur par un carreau d'arbalète. C'était la première fois que de ses propres yeux, elle voyait la violence du peuple contre les représentants du clergé. Elle ignore encore pourquoi ce meurtre est arrivé.

Erin le vécut comme un échec, alors qu'elle n'aurait certainement rien pu faire de mieux. Lorsque son collègue rendit son dernier souffle, elle revit l'image de sa mère contre le mur. Elle se rappela son père et son frère qu'elle n'avait plus vus depuis bientôt douze ans. A raison, elle redouta subitement d'à nouveau fermer les yeux. Car la Dame entre les Branches lui revint la nuit même, avec une violence renouvelée. Jamais elle ne dut si longtemps endurer son regard, sa tourmente. Jamais elle ne fut plus persuadée que la Dame était un fantôme mandaté par la Corruption pour la briser.

C'était une pensée folle, mais quelle autre explication pouvait bien exister ? Elle ne la partagerait avec personne, n'osant se donner trop d'importance dans des schémas si grands. Elle n'exclut pas la folie, car elle est certaine de ce qu'elle avance ... mais si c'était faux ? Trop de mystère entoure encore la Dame, et trop de ses nuits elle hante.

1394. On leur a fait accompagner des membres de l'ordre qu'ils pensaient connaître dans les geôles. On leur a ordonné de s'en aller après ça. Les rumeurs courent, et Erin ne comprend pas tout ce qu'il se passe au sein des ordres. Leur meute, fragilisée, ne comptait plus que quatre membres, en attendant que d'autres reviennent, si ça devait arriver. Rien ne le promettait et jamais les cernes sous les yeux d'Erin ne furent si larges.

Vous en avez eu assez, bande de gourmands



Vous certifiez sur l'honneur avoir plus de 18 ans ? J'ai plus de 18 ans mais je vous remercie de ne pas prendre l'âge mental en compte ;)

Comment vous nous avez trouvé ? Topsites

Un avis ? (Sur nous, pas sur le voisin ♪) J'aime le design, j'aime le lore et j'aime le drama. Tout est très bien  rabbit

Quel est votre smiley préféré ? Sans doute : c: - Mais je sais toujours pas ce qu'il veut vraiment dire


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Kassia
Messages : 762
Date d'inscription : 20/08/2023
Kassia
Erin Sythia (Terminée) 1i0fMer 31 Jan - 18:42

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Kassia
Huvar - Grand Loup
Bienvenue a toi !

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Naëlla Ka'lion
Messages : 791
Date d'inscription : 12/05/2023
Naëlla Ka'lion
Erin Sythia (Terminée) 1i0fMer 31 Jan - 21:09

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Age: 18
Métier : Bourgeoise
Naëlla Ka'lion
Fille d'Ebris
Une rousse yéééé!!

Bienvenue et bon courage pour la fiche (quoi que ça semble pas mal complet haha)!

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Erin Sythia
Messages : 12
Date d'inscription : 30/01/2024
Erin Sythia
Erin Sythia (Terminée) 1i0fMer 31 Jan - 21:22

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Métier :
Erin Sythia
Milicienne du Grand Loup - Tanière de Degron
Merci à vous deux :P

c'est achevé, ou en tout cas, pour le moment :c bonne lecture à vous ! o7

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Isabelle Menescalcir
Messages : 392
Date d'inscription : 14/04/2023
Isabelle Menescalcir
Erin Sythia (Terminée) 1i0fMer 31 Jan - 22:09

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Age: 22
Métier : Cavalière
Isabelle Menescalcir
Roh que c'est bien écriiiit ! Erin Sythia (Terminée) 1f60d

Le petit côté torturé de ce personnage lui donne tout son charme. Ce qu'on aime les âmes en peine par ici... J'espère que le jeu révèlera encore davantage sur ce passé chargé pour l'exploiter un maximum.

Très jolie fiche ! Bienvenue à toi donc !

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Maximilien d'Altoran
Messages : 421
Date d'inscription : 30/04/2023
Maximilien d'Altoran
Erin Sythia (Terminée) 1i0fMer 31 Jan - 22:14
Maximilien d'Altoran
Comte d'Eglenn
Bienvenue par ici!

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La Corruption
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Date d'inscription : 13/09/2017
La Corruption
Erin Sythia (Terminée) 1i0fMer 31 Jan - 22:56

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La Corruption
Fléau du monde
Bonjour, bonjour et une nouvelle fois bienvenue Erin.

il est temps de sortir Corru rabat-joie parce que j'ai des petites choses qui nécessitent modification et clarification. Rien qui ne change fondamentalement ton perso cela dit.

Je t'en ai déjà fait part, mais les Huvars ne peuvent pas avoir de famille, donc le papounet d'Erin ne peut pas en être un. Il peut cependant dit venir d'une famille qui en donne plus facilement. Attention, ce n'est pas à chaque génération. C'est un don rare, surtout au temps de jeu présent, ainsi déjà avoir un enfant Huvar c'est la fête dieu

Je suis pas sûre d'avoir bien saisi la temporalité de la partie enfance, mais je suis un peu chiffonnée qu'Erin soit encore avec ses parents après sa cérémonie du mélange. Je veux bien qu'on ne prenne pas les enfants sous le bras le soir même, mais on les extrait assez rapidement de leur famille pour les former.

Dernier point, la fièvre, qui revient à deux endroits. A la fin de ta fiche elle semble s'attraper en côtoyant la Corruption, ce qui n'est pas exact. La fièvre est un vecteur de la Corruption, cependant la Corruption n'est pas vectrice de la fièvre. D'ailleurs, le compagnon de meute d'Erin est très probablement résistant, ainsi, il n'est pas forcément condamné si touché par Elle, car il peut la contenir.
Pour ce qui est la partie concernant la Maman, elle a l'air de développer rapidement ses lueurs, alors que c'est assez long en vrais. Mais, sur ce point c'est peut-être moi qui ai mal compris, je suis pas au top de la concentration (:D)

Je crois qu'on a à peu près fait le tour.

N'hésites pas si tu as des questions, ou à me dire si à un moment il y a un truc que j'ai relevé qui te parait inexact, vis à vis de que tu as écrit, ou peu clair.

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Erin Sythia
Messages : 12
Date d'inscription : 30/01/2024
Erin Sythia
Erin Sythia (Terminée) 1i0fJeu 1 Fév - 11:10

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Erin Sythia
Milicienne du Grand Loup - Tanière de Degron
Merci pour vos gentils messages <3

Et merci pour la modération rapide Mi, ça fait plaisir <3

Je crois avoir réglé tous ces détails, le père d'Erin est maintenant un autoritariste qui s'est trop berné d'illusions sans être Huvar, j'ai ajouté un p'tit délai plus clair entre le moment où maman qui choppe la fièvre et sa cocoruruptionption, le collègue d'Erin est mort d'un carreau dans la gorge plutôt que la corruption (histoire d'amorcer un peu d'animosité envers la milice, si toutefois le contexte s'y prête :c)  et Erin ne vit plus chez elle lors de sa formation, mais a reçu un congé spécial pour aller voir maman mourir, yaaaaaay

Bref, j'espère que ça suffira ! Je reste ouvert pour d'autres modifications si besoin, encore merci pour ton temps :D

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Robine du Bois Noir
Messages : 178
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Robine du Bois Noir
Erin Sythia (Terminée) 1i0fJeu 1 Fév - 13:54

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Robine du Bois Noir
Sois la bienvenue, Erin =)

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La Corruption
Messages : 597
Date d'inscription : 13/09/2017
La Corruption
Erin Sythia (Terminée) 1i0fJeu 1 Fév - 18:46

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La Corruption
Fléau du monde
Hello Erin,

Les modifications c'est bon, il y a juste un détail que je n'avais pas vu hier, qui n'est pô possible.
Désolée, d'habitude j'évite de faire faire plusieurs sessions de correction, d'habitude, c'est passé entre les mailles du filet hier :/

Tu parles à deux reprises du frère comme si c'était un être humain normal. Ce qu'il n'est pas, si c'est un Huvar comme j'ai bien compris. À partir du moment où il est transformé pour la première fois, il reste longtemps bloqué sous sa forme de loup et du coup ... appelé Erin, ça, c'est peu compliqué.
Lui aboyer desssus à la limite ?

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Erin Sythia
Messages : 12
Date d'inscription : 30/01/2024
Erin Sythia
Erin Sythia (Terminée) 1i0fJeu 1 Fév - 20:40

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Erin Sythia
Milicienne du Grand Loup - Tanière de Degron
Et re hello !

Y a pas de soucis, le frère est maintenant un cabot pendant la suite des évènements xD - ça perd ses poils un Huvar ? - et jamais deux sans trois, donc à plus tard ? :P

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La Corruption
Messages : 597
Date d'inscription : 13/09/2017
La Corruption
Erin Sythia (Terminée) 1i0fJeu 1 Fév - 20:53

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Métier : Fouteuse de merde
La Corruption
Fléau du monde
C'est bien de faire mentir les dictions de temps en temps Cool

On est parti pour une validation dieu

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Erin Sythia (Terminée) 1i0f
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